Une évaluation des sources de déperditions thermiques est un préalable indispensable pour cibler les travaux les plus efficaces permettant de diminuer les consommations d’énergies du logement.

1 / Une bonne « enveloppe thermique » et une situation favorable

Les postes de consommations énergétiques dans un bâtiment varient en fonction de plusieurs paramètres (année de construction, forme du bâti, mitoyenneté, etc.).

Un logement non isolé ou partiellement isolé est donc source de ponts thermiques qu’il conviendra de traiter de façon optimale lorsque les conditions le permettront. La continuité thermique de l’isolation (toiture, combles et planchers, murs extérieurs et/ou intérieurs, et ouvertures) permet de limiter les échanges thermiques entre l’intérieur des logements et le milieu extérieur. En ce sens, les logements ayant des mitoyennetés avec des volumes chauffés sont susceptibles d’être plus performants sur le plan énergétique.

Sources de déperdition thermique dans un logement

Les logements situés entre deux étages chauffés seront généralement plus avantagés que les autres, mais seront également gagnants si leurs murs ou la toiture sont isolés (de préférence par l’extérieur quand cela est possible) puisqu’il s’agit des principales sources de déperditions. Les logements situés au rez-de-chaussée (donnant sur une cave ou un garage, par exemple) ou sous un plancher haut (ex : combles, greniers) seront souvent moins bien classés si aucun poste de travaux d’isolation n’a été effectué.

Dans tous les cas, la priorité pour améliorer la note énergétique est d’isoler toutes les parties du logement qui donnent sur l’extérieur (et sur des locaux non chauffés) et qui n’ont pas été isolées jusqu’ici.

2 / Un équipement de chauffage centralisé et performant

Les radiateurs fonctionnant avec résistances électriques (radiateurs à effet joule) pénalisent le DPE car la consommation d’énergie dite « primaire » prise en compte dans le calcul du DPE est la plus élevée. Ainsi, la plupart des logements chauffés à l’électricité sont susceptibles d’avoir une étiquette énergie plus dégradée.

La meilleure solution reste alors d’opter pour un chauffage centralisé, performant, modulant, correctement dimensionné et possédant un système de régulation type chaudière voire pompe à chaleur si c’est possible (secteur classé / mitoyenneté / accessibilité). L’intégration d’une énergie renouvelable (bois / solaire) est également une solution pertinente quand elle est techniquement réalisable.

Dans certains logements, le remplacement d’une ancienne installation de chaudière fonctionnant avec des énergies fossiles (fioul ou gaz naturel) par un système plus vertueux et moins émetteur de gaz à effet de serre sera l’opportunité d’améliorer le DPE et le confort des locataires.

Le remplacement d’un équipement de moins de 15 ans et en bon état de fonctionnement n’est pas toujours la priorité. L’isolation du bien sera plus pertinente à moyen et long terme pour améliorer le confort des locataires et réduire les besoins de chauffage.

La génération de gaz à effet de serre en fonction du type de chauffage

3 / Une ventilation adaptée et contrôlée

La ventilation naturelle (sans motorisation) par aération ou ouverture de fenêtre impacte négativement les consommations d’énergie du logement lorsqu’elle est mal réalisée.

L’installation d’un système de ventilation constante et performante, via une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), pourra contribuer à améliorer le classement énergétique tout en favorisant la qualité d’air intérieur du logement. Au-delà de la consommation énergétique, la mise en place d’un système de ventilation fonctionnel (VMC) permet de contrôler l’évacuation de l’air intérieur et d’assurer un renouvellement permanent de l’air neuf. La ventilation permet de limiter les risques de dégradation liés à la génération de condensation et moisissures ainsi que la concentration de polluants. La performance de cette ventilation dépendra de sa bonne installation (portes intérieures détalonnées, création d’entrée d’air en cas de ventilation simple flux, etc.).

4 / Choisir des professionnels pour des travaux performants

Pour bénéficier des aides financières, il est nécessaire de réaliser ces travaux avec des professionnels « Reconnus Garants de l’Environnement »

Annuaire consultable : https://france-renov.gouv.fr/annuaire-rge

écogestes

Afin d’être guidés dans leur projet de rénovation énergétique, les propriétaires bailleurs et occupants peuvent solliciter gratuitement des conseillers France Rénov’ de l’Espace Rénov’ Habitat de l’ALEC des Vallons de Vilaine. Ces derniers proposent un accompagnement neutre, gratuit et personnalisé :

Appelez au : 02 99 57 02 20